Face aux stratégies de limitation d’émission de CO2 dans l’atmosphère, les producteurs d’énergie promeuvent sans relâche les recherches sur les énergies renouvelables. Un scientifique français a récemment annoncé la possibilité de produire des carburants renouvelables à partir de manipulations génétiques sur des organismes unicellulaires.
Des bactéries comme biocarburants : quand la biologie rime avec biotechnologie blanche
Les recherches en vue de l’élaboration de biocarburants renouvelables et non polluants ne cessent de s’intensifier en biotechnologie. Biologiste reconvertis dans l’industrie de la biotechnologie blanche, Philippe Marlière semble avoir fait une découverte importante à partir de ses recherches sur les ressources renouvelables. Encouragé par son ami et collaborateur Marc Delcourt, Président Directeur Général de GBE ou Global Bioenergies, Philippe Marlière est bel et bien décidé à, prouver le bien-fondé de sa découverte et proposer des biocarburants plus efficaces et plus propres aux consommateurs.
Le projet ambitieux de Philippe Marlière consiste à produire des biocarburants à partir de bactéries génétiquement modifiées. Concrètement, le chercheur français manipule les gênes des microbes afin que ceux-ci puissent transformer à leur tour les sucres inclus dans les plantes et déchets organiques en molécule d’isobutylène. En clair, l’isobutylène est le gaz incolore et inflammable à même de produire facilement des biocarburants renouvelables. Les biocarburants produits à partir de ce procédé sont compatibles avec les voitures à essence, les voitures diesel et même les avions. Ces biocarburants peuvent également être produits en grande quantité à un prix relativement bas.