Conférence de Copenhague : le bilan un mois après son achèvement

Rappelons-nous, la fameuse Conférence de Copenhague s’est achevée exactement le 18 décembre de l’année 2009. Les analystes s’accordent à dire qu’elle a abouti à un échec. Ce soi-disant échec traduit-il une défaite irréversible dans la lutte contre le réchauffement climatique ?

Conférence de Copenhague : les décisions prises à la fin du sommet

La Conférence de Copenhague a été imaginée comme un sommet à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire de l’humanité. Presque une année avant la conférence, l’ONU ainsi que tous les pays signataires de « La Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique » étaient en pleine effervescence. Les 190 chefs d’Etats invités à cette conférence ont élaboré des stratégies de limitation d’émission de gaz à effet de serre dans l’atmosphère afin d’avoir des arguments imparables lors de la conférence.

Malgré les analyses préalables, les précautions et la volonté d’agir au mieux pour la protection de l’environnement, la conférence de Copenhague du 7 au 18 décembre 2009 a fini dans une impasse. L’échec se définit exactement par le non aboutissement à un accord légal contraignant et donc à l’inexistence d’une bonne stratégie collective de lutte contre la hausse progressive de la température sur terre. Engagement chiffré de réduction d’émission de gaz à effet de serre dans le monde, obligation d’assistance financière pour les pays en développement, aucun de ces éléments n’a été défini avec rigueur lors de la Conférence.

Conférence de Copenhague : la France exhorte les pays riches à respecter la déclaration politique de Copenhague

Même si aucun accord légal contraignant n’a été fixé à Copenhague, une déclaration politique non contraignante a quand-même été faite à la fin de la conférence. Cette déclaration incite entre autres les pays riches à mettre en place un fonds d’aide de 100 milliards de dollars par an aux pays pauvres dès le début de l’année 2020. Pour commencer, les pays riches sont d’abord conviés à fournir une aide financière de 30 milliards de dollars pour la période 2010-2012. Réitérons que ces décisions son non contraignantes. Leur respect relève alors de la bonne volonté des pays ayant participé à la Conférence de Copenhague du mois de décembre 2009.

Parmi tous les pays ayant participé à la Conférence de Copenhague, la France est actuellement très favorable à la mise en pratique des décisions prises à la fin du sommet. Comme preuve, le Ministre de l’écologie Jean-Louis Borloo s’est personnellement engagé à rappeler aux pays industrialisés la nécessité d’honorer au moins l’octroi de l’aide financière aux pays pauvres à partir de cette année 2010. Face à la vague de critiques dont elle a été victime, l’ONU est entrée dans une phase de silence éloquente depuis la fin de la Conférence. Pourtant, le protocole de Kyoto est en phase d’expiration.


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