Marée noire à Monza, un vrai désastre écologique

Une catastrophe écologique de grande envergure vient de frapper l’Italie. Une marée noire d’origine criminelle menace l’écosystème du Lambro, un affluent du Pô.

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Marée noire à Monza, un crime contre l’environnement

La dolce vita des habitants de Monza, une ville italienne située au nord de Milan vient d’être perturbée par un véritable désastre écologique. Le Lambro qui signifie fleuve aux eaux limpides, un affluent du Pô vire au noir à cause d’un acte de sabotage. En effet, mardi dernier, la population de cette ville a eu la désagréable surprise de voir une marée noire envahir le fleuve. Dès l’aube, aux environ de 4h du matin, les vannes du dépôt de l’ex-raffinerie Lombardi Petroli de Monza ont déversé plus de 1000m3 de carburants dans le Lambro détruisant au passage tout son écosystème.

D’après l’autorité locale, cet acte de malveillance a été perpétré par une personne connaissant parfaitement la raffinerie. Par ailleurs, pour Dario Allevi, le président de la province de Monza, le comportement de la société propriétaire de ce carburant a été inexplicable. Malgré l’ampleur du dégât, cette dernière n’a pas autorisé les techniciens, dépêchés sur les lieux pour stopper la fuite, à entrer dans son site. Un refus qui va coûter cher à l’environnement avant une éventuelle sanction de la société par les autorités compétentes. Pour le moment, aucun groupe particulier n’a encore revendiqué cet acte terroriste à l’encontre de l’environnement.

La société British American Tobacco lutte contre la pollution causée par le rejet de mégots de cigarette

Le fabricant de cigarette renouvelle son expérience de distribution de cendriers jetables dans les stations de skis afin de préserver l’environnement. Cette société espère ainsi inciter les fumeurs à avoir de plus en plus, des réflexes citoyens.

Les effets sur la planète des substances chimiques contenues dans un mégot de cigarette

Soulevant le paradoxe entre l’interdiction de fumer dans les lieux publics imposée par la Loi Evin et l’insuffisance de mise à disposition de cendriers extérieurs, la société British American Tobacco (BAT), s’est lancée dans la distribution de cendriers de poche, dans un premier temps sur les plages puis, dans un second temps, dans les stations de ski, afin de réduire la pollution engendrée par le rejet de mégots de cigarettes, essentiellement sous les télé-sièges.

Outre ses effets néfastes sur l’organisme, la cigarette a également des impacts négatifs sur l’environnement. En effet, les nombreuses substances chimiques contenues dans un mégot se propagent dans la terre et les océans, participant ainsi à la détérioration environnementale de notre planète. Malheureusement, en raison d’une prise de conscience insuffisante de cet enjeu écologique, près de quatre milliards de mégots sont jetés dans la nature chaque année.

La diminution des cultures de plantes génétiquement modifiées en Europe

Sous la pression des défenseurs de l’environnement et du développement durable, la culture des plants génétiquement modifiés, a diminué de 11 % en 2009 par rapport à l’année précédente. Malgré la démonstration des effets négatifs des OGM sur l’écologie, l’Union Européenne renouvèle encore l’autorisation de la production du maïs OGM de Monsanto.

Un recul de 11 % de la culture de maïs génétiquement modifié

D’après une enquête menée par les organisations environnementalistes Greenpeace et Amis de la Terre, les plantes génétiquement modifiées sont de moins en moins cultivées en Europe. La culture du maïs de Monsanto (seul OGM toléré au sein de l’Union Européenne) couvrait plus de 106 000 hectares en 2008. L’année dernière, la surface de l’exploitation de cette plante a diminué de 11 %. Selon les deux associations, la culture du maïs génétiquement modifiée s’étendait alors sur 95 000 hectares en 2009.

Grenelle de l’Environnement : un premier bilan positif

Compte tenu de l’alerte lancée par le mouvement écologique sur l’avenir de notre planète en terme d’environnement et de développement durable, de nombreux engagements furent pris à l’issue du Grenelle en octobre 2007. Plus de deux ans après ce rendez-vous écologique, le moment est venu de dresser un premier bilan sur la réalisation des engagements pris.

Le respect de la majorité des engagements de court terme

Le Grenelle de l’Environnement, succédant au pacte de Nicolas Hulot, a rassemblé en octobre 2007, de nombreux politiciens pour aborder la question de l’environnement et du développement durable sur le long terme. A l’issue de cette rencontre, des décisions furent prises afin de rétablir la biodiversité, de réduire les émissions de « gaz à effet de serre » et d’améliorer les rendements énergétiques.

Au début de l’année 2010, l’heure est venue de dresser un premier bilan sur les 268 engagements effectués à l’issue du Grenelle de l’Environnement. Parmi eux, une trentaine de promesses concernent le long terme et ne sont pas soustraites à une échéance. S’agissant des 237 autres engagements, le ministère de l’écologie vient de publier des résultats plutôt positifs : près de 88 % des promesses auraient été accomplies dans les délais impartis.

Pesticide Proteus : nouvelle menace pour les apiculteurs français

L’apiculture semble être un métier en voie de disparition en France. En plus des ravages du frelon Vespa Velutina, de l’utilisation des pesticides Cruiser et Gaucho par les agriculteurs, du prix dérisoire des produits de la ruche, la société Bayer a ajouté une nouvelle menace pour les abeilles en faisant la promotion du pesticide Proteus.

Pesticide Proteus : un danger imminent pour les abeilles

La société d’envergure internationale Bayer, œuvrant dans la création de produits et services destinés à améliorer la qualité de vie de l’homme, a mis au point un nouveau pesticide à l’attention des agriculteurs. Dénommé Proteus, le pesticide a été élaboré dans le courant du mois d’août 2009. Fabriqué à base de deltaméthrine et de thiacloprid, le produit est sans conteste de la même famille que les pesticides Cruiser et Gaucho. Le produit est destiné à être utilisé sur le colza, les céréales et les betteraves. Le pesticide Proteus sera homologué puis mis à la disposition des agriculteurs dès le printemps.

Le pesticide Proteus représente un danger pour l’apiculture française dans la mesure où il sera grandement utilisé sur le colza. L’utilisation du pesticide Proteus sur le colza vise essentiellement la limitation de la propagation du charançon des siliques. Le souci émane du fait que le charançon des siliques entame son processus de développement lors des débuts de floraison du colza. Les agriculteurs profiteront alors de cette période afin d’arroser les plantes de pesticide. La persistance des effets du produit dure cependant plusieurs semaines. Les abeilles seront donc décimées après avoir butiné les fleurs de colza.

L’écolo attitude pour les automobilistes

L’écolo attitude chez les automobilistes ne signifie pas forcement possession d’une voiture écolo. Avant que le prix de ces voitures futuristes soit à la portée de toutes les bourses, pensez déjà à adopter des démarches écolo tant pour l’entretien que durant la conduite de votre voiture.

L’écolo attitude pour les automobilistes : l’entretien de la voiture

O combien alléchantes, les voitures écolo se rangent encore parmi les produits de luxe. En attendant que les concessionnaires révisent à la baisse le prix de ces voitures nouvelle génération, commencez dès maintenant à adopter une attitude écolo dans l’utilisation de votre voiture au quotidien. Dès l’achat de votre voiture, choisissez un modèle économique émettant moins de 125 g de CO2/ km. Grâce à ce simple choix, vous êtes déjà sûr d’avoir un bonus écologique élevé.

Une fois votre voiture acquise, adoptez une attitude responsable au niveau de l’entretien. Vérifiez bien la propreté ainsi que la compatibilité de l’huile moteur et de l’huile de la boîte de vitesse utilisées. Ne négligez pas l’ajout d’eau pour le bon fonctionnement de votre système de refroidissement. Vérifiez votre système de freinage, l’état de vos pneus et l’état des bougies. Si les bougies sont défaillantes, il est préférable de les remplacer. Des problèmes de ce genre peuvent effectivement augmenter la consommation de carburant ainsi que le taux de CO2 émis dans l’atmosphère.

Des poules pondeuses pour réduire les ordures ménagères en Belgique

Le volume des déchets ménagers n’a jamais cessé d’augmenter dans plusieurs pays d’Europe depuis ces cinq dernières années. Pour y remédier, la cellule environnement de la municipalité de Mouscron, en Belgique, a décidé d’octroyer deux poules pondeuses à tous les habitants de la ville.

Réduire les déchets ménagers par les poules : une idée insolite de la ville de Mouscron

La saturation des décharges et incinérateurs sont actuellement à craindre à cause de l’augmentation vertigineuse des ordures ménagères en Europe. La difficulté du tri des ordures ménagères pose également des problèmes dans la mesure où ceci rend difficile leur recyclage. Pour alléger autant que possible la tâche des responsables du ramassage et du recyclage des ordures, la cellule environnement de la municipalité de Mouscron, dans l’ouest de la Belgique, a pris la décision de distribuer des poules pondeuses aux habitants de la ville.

Aussi insolite que cela puisse paraître, la ville de Mouscron n’en est pas à sa première expérience concernant ce système de réduction de déchets ménagers. En effet, la distribution de poules pondeuses pour les habitants de la ville a commencé il y a deux ans. En apparence risible, les responsables du programme se sont pourtant réjouis du succès remporté par cette initiative durant les deux premières années d’essai. Les poules mangeront les déchets alimentaires dans les poubelles. Plus encore, les habitants ont la chance de consommer régulièrement des œufs frais grâce aux poules.

Lutte contre le réchauffement climatique : le Danemark tente de relancer les négociations

Nul besoin de le rappeler, la Conférence de Copenhague a accouché d’un accord politique non contraignant. Néanmoins, ¼ des chefs d’Etat présents lors du Sommet sont actuellement décidés à honorer cet accord. Face à un tel message d’espoir, le Premier ministre Danois Rasmussen convie les grands décideurs à se réunir pour de nouvelles négociations sur le climat.

Réchauffement climatique : Les engagements de Copenhague seront-ils respectés ?

La déception est certes évidente quant à l’issue des négociations engagées lors de la Conférence de Copenhague du mois de décembre 2009. Malgré l’optimisme encourageant de Ban Ki-moon avant et pendant la Conférence, le désir des grands décideurs d’assurer leur développement économique respectif a rendu impossible la formulation d’un accord juridiquement contraignant. Pour que le Sommet ne se traduise pas par un échec total, les chefs d’Etat ont toutefois élaboré un accord politique non contraignant. Une lueur d’espoir pour la santé climatique mondiale.

Puisque l’accord politique élaboré à Copenhague est non contraignant, les pays signataires refusant de l’honorer ne seront pas passibles de poursuites judiciaires. Faute d’assise juridique, tout devient une question d’honneur et de bonne volonté. Suivant les négociations de Copenhague, les pays signataires ont été conviés à proposer officiellement leurs objectifs en matière de protection du climat mondial avant le 31 janvier 2010. Afin de ne pas mettre la pression aux chefs d’Etat, les Nations-Unis ont décidé de rendre cette fameuse date butoir flexible.

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La lutte contre le réchauffement climatique reprend de plus belle après Copenhague

Les grands décideurs de Copenhague ont certes effectué un mauvais départ sur le starting block dans la lutte contre le réchauffement climatique. Malgré une telle défaillance, la lutte contre le réchauffement climatique s’intensifie. De Bali à Mexico, avec une escale dans la ville de Bonn, l’odyssée des chefs d’Etats reprend en cette année 2010 en vue de l’aboutissement à un accord contraignant sur le climat.

L’Etat déboursera 134 millions d’euros pour éliminer les algues vertes

Les algues vertes de Bretagne n’en finissent pas de faire parler d’elles. Depuis la mort d’un cheval et le malaise de son cavalier, des réactions vivent se font entendre. Le ministère de l’agriculture et le secrétaire d’Etat ont présenté un projet contre la propagation de cette algue. Loin de faire l’unanimité, le problème des algues vertes bretonnes est encore loin d’être résolu.

40 millions d’euros pour 2010

Le mercredi 3 février dernier, la secrétaire d’Etat à l’écologie Chantal Jouanno, accompagnée par le ministre de l’agriculture Bruno Le Maire a présenté en conseil des ministres un plan stipulant que 134 millions d’euros seront consacrés par l’Etat français pour éradiquer complètement les algues vertes des côtes bretonnes. Le plan de lutte contre le fléau vert est prévu pour cinq ans, s’étendant de 2010 à 2014. La somme sera utilisée dans le ramassage des algues, leur stockage, leur transformation et la recherche pour une meilleure connaissance du phénomène.

Cette année, 40 millions d’euros sont prévus pour financer le ramassage et le compostage des algues. Un projet de méthanisation pour la production d’engrais et d’énergie est aussi prévu. La secrétaire Chantal Jouanno a aussi précisé que le problème sera traité en amont, les agriculteurs seront donc invités à modifier leurs pratiques agricoles, les stations d’assainissement seront normalisées… Il faut également limiter le taux de nitrate dans les rivières à 10 mg par litre si la norme préconise 50 mg par litre pour la consommation humaine. Un groupement de recherche national sera également créé pour réfléchir aux moyens de valorisation de l’algue verte.

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