Lutte contre la déforestation, les pays riches de plus en plus généreux

Face à l’urgence de la protection de l’environnement mondiale, 52 représentants des pays riches ont participé à la Conférence internationale sur la protection de la forêt d’Oslo le jeudi 27 mai 2010. Cette réunion leur a permis d’élaborer un plan d’aide destiné à rendre efficace la lutte contre la déforestation dans les pays en développement. Détails.

Lutte contre la déforestation, les objectifs fixés lors de la Conférence d’Oslo

Dans les pays développement, les arbres apparaissent plus utiles une fois brûlés ou abattus. Les gens les utilisent comme sources d’énergie, matériaux de construction… Certains pays de l’Afrique Équatorial se complaisent même à pratiquer la culture sur brûlis en ce troisième millénaire. Lors de la Conférence de Copenhague, l’organe des Nations Unies, œuvrant dans le secteur de l’alimentation et de l’agriculture dans le monde, a déjà précisé que 13 millions d’hectares de forêts par an sont détruits chaque année, rien que dans les pays en développement.

Face à l’urgence de la situation, les pays riches collaborent en vue de renforcer les stratégies de lutte contre la déforestation dans les pays pauvres. La conférence internationale sur la protection de la forêt d’Oslo, en Norvège, a été l’occasion pour les pays développés de définir un taux de financement sur le long terme permettant une réduction de la déforestation de moitié dans les pays pauvres d’ici 2010. L’objectif en question s’inscrit dans le cadre du plan « Réductions des émissions issues de la déforestation et de la dégradation » établi par la FAO, le PNUE et le PNUD, 3 années auparavant.

Lutte contre la déforestation, une aide financière de 4 milliards de dollars

Visiblement, les pays riches se sont montrés généreux lors de la fixation du taux de financement à verser aux pays en développement. La France, les États-Unis, l’Allemagne, l’Australie, la Norvège et le Japon ont confirmé leur promesse de la Conférence de Copenhague de verser une aide à hauteur de 3,2 milliards d’euros aux pays pauvres jusqu’en 2012. Vu la noblesse de la décision et l’urgence de la situation, la Suède et le Danemark se sont engagés à verser 59 milliards d’euros de plus pour le bien de l’environnement mondial.

Pour une meilleure gérance du financement octroyé, les pays donateurs ont avancé la nécessité de créer « un secrétariat » destiné à effectuer un suivi permanent des mouvements financiers et à assurer une bonne distribution du montant total. Pour son propre compte, la Norvège compte verser 816 millions d’euros à l’Indonésie, pays asiatique voyant une hausse vertigineuse de la déforestation depuis 5 années. En échange, l’Indonésie est tenue de suspendre la délivrance de permis autorisant l’abattage et la destruction de la forêt durant deux années.


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