Buvons bio, buvons des vins bio

Buvons bio, buvons bien ! Les viticulteurs pourraient aujourd’hui reprendre le fameux slogan des 90s, tant ils ont fait pour amener sur notre table et dans nos verres une boisson de qualité. Le bio, c’est d’abord le respect de la terre. Pas de terre, pas de vie ! Le vin ne fait pas exception à la règle, et les acteurs du vin bio l’ont compris depuis bien longtemps. Renouant ainsi avec la sagesse des cycles saisonniers, du semis et de la récolte, ils mettent en place, les uns après les autres, les jalons d’une filière viticole enfin respectueuse de notre place harmonieuse dans la nature.
Comme on trouve l’explication sur la vinopédie Sommelix : respecter la nature, pour un vigneron, cela passe d’abord par l’utilisation limitée des pesticides, fongicides et autres insecticides, tous produits qui agressent la terre, et viennent souvent rompre ses équilibres naturels. L’idéal, bien sûr, serait carrément de ne plus les utiliser du tout, encore que ça ne soit pas toujours possible parce que sinon les insectes mangent toute la récolte !
Aujourd’hui, le choix s’est beaucoup élargi. On n’en est plus aux débuts du bio, où la qualité n’était pas toujours au rendez-vous ! « Cette époque semble loin maintenant », nous confie un expert en développement bio local. « Les progrès sont impressionnants, on arrive maintenant sur une qualité qui n’a rien à envier aux meilleurs crus. Sauf que nous, nous respectons notre avenir et celui de nos enfants! » Le public ne s’y est pas trompé. Que ce soit chez les cavistes, en grandes surfaces, sur les marchés ou dans les restaurants, le vin bio est un secteur qui explose. A tel point qu’il attire de plus en plus les investisseurs… classiques ! La boucle est bouclée, et les pionniers du vin bio peuvent être fiers du chemin parcouru.


Mais le bio, c’est aussi – enfin presque – la biodynamie, cette utilisation raisonnée des capacités rythmiques de la nature, scandées par la lune, le soleil, les saisons. La controverse fait rage dans le monde du vin, entre cartésiens sceptiques et partisans de l’influence possible des astres sur le développement de la plante ! Après tout, nous savons encore bien peu de choses, les médecins le prouvent chaque jour dans l’actualité. Alors, pourquoi refuser de faire du bien à la planète, en respectant les savoir-faire ancestraux, qui amènent aujourd’hui d’excellentes surprises en terme de vin. Croyez-moi, vous sentirez la différence dans votre verre ! Au nez comme en bouche.


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