‘Développement durable’


BAT France rend possible le recyclage des paquets de cigarettes

BAT France, filiale de British American Tobacco, réitère sa volonté ferme de contribuer à la protection de l’environnement. Pour ce faire, la firme met en place un procédé de recyclage des paquets de cigarette. Le projet prend effet dès le début du mois de juin 2010.

Recyclage des paquets de cigarettes : remplacement de l’aluminium par du papier recyclable

Depuis l’année 2008, la société British American Tobacco a pris la ferme décision de prendre part à la protection de l’environnement mondial. Suite à l’application de loi Elvin, prohibant la consommation de cigarettes dans les lieux publics, elle a distribué des cendriers de poches sur les plages en 2008, puis dans les stations de ski durant l’hiver 2010. Continuant sur cette lancée, la filiale française de BAT met actuellement en place un procédé permettant le recyclage des paquets de cigarettes.

Dès le premier juin 2010, BAT France compte mettre sur le marché des paquets entièrement recyclables pour les cigarettes. Pour y arriver, la firme est actuellement en train de remplacer la feuille d’aluminium classique des cigarettes par du papier recyclable à 100%. 400 buralistes du Val-de-Marne et de l’est parisien prendront en charge la récupération des paquets recyclables vides. Pour faciliter la récupération, les buralistes disposeront des boîtes élaborées à partir des bois des forêts gérés durablement.

La préservation de la biodiversité : plus que jamais d’actualité pour 2010

Vu les menaces de plus en plus alarmantes du réchauffement climatique et l’augmentation en nombre des espèces animales et végétales menacées depuis ses 3 dernières années, l’ONU décide de prendre des mesures adéquates vis-à-vis de la préservation de la biodiversité. Pour ce faire, l’ONU fait de 2010 « année internationale de la biodiversité ».

Préservation de la biodiversité : l’ONU met à l’honneur le pragmatisme

La préservation de l’environnement et de la biodiversité, la limitation des effets néfastes du réchauffement climatique concernent tout un chacun. Partant de ce constat, l’ONU décide carrément de déclarer l’année 2010 « année internationale de la biodiversité » depuis le mois de janvier dernier. Cette déclaration vise essentiellement à conscientiser la grande majorité sur la gravité de l’érosion de la biodiversité dans le monde mais surtout la nécessité d’agir afin de mieux la préserver. Le secrétariat de la Convention sur la Diversité Biologique, créée en 1992 lors du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, est l’entité fixant les objectifs de cette initiative de l’ONU pour 2010.

Des activités et manifestations diverses sont organisées un peu partout dans le monde tout au long de l’année 2010 en vue d’atteindre les objectifs fixés au préalable par le secrétariat de la CDB. Comme exemple, une exposition sur la biodiversité, inaugurée par l’UNESCO a été organisée au Grand Amphi du Muséum National d’Histoire Naturel de Paris à la fin du mois de janvier dernier. L’AG de l’ONU compte entamer la session sur la Biodiversité dès le 22 septembre 2010. La dixième conférence sur la CDB se fera également au mois d’octobre 2010. La sensibilisation de la masse ainsi que l’action sont valorisées lors de ces manifestations.

L’OPECST en faveur de l’utilisation des produits phytosanitaires

L’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques a présenté un rapport d’analyse sur les produits phytosanitaires et la santé le 28 avril dernier. Le rapport parlementaire minimise les effets néfastes des pesticides sur la santé et critique l’engagement du Grenelle de l’environnement stipulant une réduction à 50% de l’utilisation des pesticides d’ici 2018.

Produits phytosanitaires : sans dangers majeurs pour la santé

Le rapport parlementaire sur les produits phytosanitaires et la santé, présenté à la fin du mois d’avril dernier, est matière à attiser la colère des écologistes et des fervents défenseurs de l’environnement. Demandé à l’OPECST puis conduit par le sénateur UMP Jean-Claude Etienne et le député UMP Claude Gatignol, ce rapport d’analyse parlementaire déplore le désir des écologistes de réduire l’utilisation des pesticides pour l’agriculture. Selon le texte, un tel désir relève d’un mauvais pesage des bénéfices et des risques générés par l’utilisation des produits phytosanitaires pour l’économie française en général.

Selon le rapport parlementaire élaboré par l’OPECST, aucune étude scientifique n’a jusqu’à présent corroboré les hypothèses selon lesquelles les pesticides ou les produits alimentaires obtenus via un traitement par pesticides nuisent à la santé de l’homme. Autrement dît, les pesticides ne sont pas forcement à l’origine des cancers, problèmes de stérilité ou troubles respiratoires récurrents chez les agriculteurs français. Au lieu d’interdire l’utilisation des pesticides, l’OPECST préconise plutôt un renforcement de « la veille sanitaire » pour l’ensemble de la population. Le texte exige entre autres l’élaboration de registres de cancer pour les départements qui n’en disposent pas encore.

Label Eco-cohérance : quand la promotion du bio devient plus cohérente

La France accorde de l’importance capitale à la qualité des produits bio distribués aux consommateurs. La preuve, une dizaine d’organismes œuvrant dans la promotion du bio, ont récemment annoncé la sortie imminente du label Eco-Cohérence, un label bio insistant essentiellement sur la bonne qualité des produits bio vendus sur le marché.

Label bio Eco-Cohérence : un label bio fondé sur un cahier de charges pointilleux

Soucieuse de mettre en place des assises exemplaires en termes de bio, la majorité des français aspirent depuis le début de l’année 2009 à un nouveau label bio encore plus fiable que le label AB. Cette dégradation du label AB aux yeux des consommateurs français émane de la volonté de certaines autorités à adapter ses cahiers de charges aux normes admises par l’Union Européenne. Conformément à cette adaptation, le label AB exige 95% d’ingrédients issues de l’agriculture biologique dans les produits bio. Il tolère également la présence accidentelle d’antibiotiques et de 0,9% d’OGM dans les produits certifiés bio.

Malgré cette adaptation du label AB au label bio européen depuis 2009, 70% environ de producteurs bio français chérissent les normes exigeant du label bio AB d’antan. Conscient de cette réalité, le réseau FNAB, en association avec des organismes oeuvrant dans la promotion du bio à l’instar de Bioocop ou de pronatura, ont travaillé en étroite collaboration durant une année dans le cadre « d’Alternative Bio 2009 » afin de créer le label « Bio Cohérence ». Plus exigeant que le label AB ou le label bio européen, Bio Cohérence exige entre autres 100% d’ingrédients issues de l’agriculture biologique dans les produits certifiés bio ainsi qu’une tolérance zéro pour la présence d’OGM dans les produits.

La diminution des cultures de plantes génétiquement modifiées en Europe

Sous la pression des défenseurs de l’environnement et du développement durable, la culture des plants génétiquement modifiés, a diminué de 11 % en 2009 par rapport à l’année précédente. Malgré la démonstration des effets négatifs des OGM sur l’écologie, l’Union Européenne renouvèle encore l’autorisation de la production du maïs OGM de Monsanto.

Un recul de 11 % de la culture de maïs génétiquement modifié

D’après une enquête menée par les organisations environnementalistes Greenpeace et Amis de la Terre, les plantes génétiquement modifiées sont de moins en moins cultivées en Europe. La culture du maïs de Monsanto (seul OGM toléré au sein de l’Union Européenne) couvrait plus de 106 000 hectares en 2008. L’année dernière, la surface de l’exploitation de cette plante a diminué de 11 %. Selon les deux associations, la culture du maïs génétiquement modifiée s’étendait alors sur 95 000 hectares en 2009.

Aidez les abeilles à s’épanouir, offrez leur des fleurs

Tout le monde s’accorde à le dire, les abeilles sont des insectes utiles à l’homme. Face à la persistance du syndrome de l’effondrement des colonies d’abeilles, le gouvernement français compte planter des fleurs pour les abeilles butineuses sur certaines routes du pays. L’initiative individuelle est également sollicitée afin de rendre efficace le projet gouvernemental.

Les fleurs et les abeilles : une affaire sérieuse pour le gouvernement français

Depuis quelques années, la mortalité des abeilles constitue un véritable problème pour les apiculteurs français et européens. A cause de l’utilisation des pesticides en milieu ruraux et le manque de biodiversité, les statistiques ont observé un taux de mortalité de 40% à 80% pour les abeilles depuis l’année 2008. Pour y remédier, un apiculteur du département des Hauts-de-Seine a eu la brillante idée d’élever des abeilles en ville. Quand bien-même l’idée est intéressante, les abeilles ne sont pas hors de danger à cause de la prolifération du frelon Vespa Velutina en France.

Face aux menaces d’extinction pesant sur les abeilles, le gouvernement français ne cesse d’agir en vue d’aider les apiculteurs. Pour ce faire, le Secrétaire d’Etat aux Transports et le secrétaire d’Etat à l’Ecologie décident de faire planter des fleurs sur certaines routes de France durant la saison printanière 2010. Cette plantation sera en premier lieu effectuée dans les régions, sud-ouest, massif atlantique, massif central, nord et nord-ouest. L’expérience sera menée sur une période de 3 ans. Si elle est satisfaisante, elle sera étendue sur tout le réseau routier du pays.

Conférence de Copenhague : le bilan un mois après son achèvement

Rappelons-nous, la fameuse Conférence de Copenhague s’est achevée exactement le 18 décembre de l’année 2009. Les analystes s’accordent à dire qu’elle a abouti à un échec. Ce soi-disant échec traduit-il une défaite irréversible dans la lutte contre le réchauffement climatique ?

Conférence de Copenhague : les décisions prises à la fin du sommet

La Conférence de Copenhague a été imaginée comme un sommet à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire de l’humanité. Presque une année avant la conférence, l’ONU ainsi que tous les pays signataires de « La Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique » étaient en pleine effervescence. Les 190 chefs d’Etats invités à cette conférence ont élaboré des stratégies de limitation d’émission de gaz à effet de serre dans l’atmosphère afin d’avoir des arguments imparables lors de la conférence.

Malgré les analyses préalables, les précautions et la volonté d’agir au mieux pour la protection de l’environnement, la conférence de Copenhague du 7 au 18 décembre 2009 a fini dans une impasse. L’échec se définit exactement par le non aboutissement à un accord légal contraignant et donc à l’inexistence d’une bonne stratégie collective de lutte contre la hausse progressive de la température sur terre. Engagement chiffré de réduction d’émission de gaz à effet de serre dans le monde, obligation d’assistance financière pour les pays en développement, aucun de ces éléments n’a été défini avec rigueur lors de la Conférence.

Des bactéries comme biocarburants : une découverte originale signée Philippe Marlière

Face aux stratégies de limitation d’émission de CO2 dans l’atmosphère, les producteurs d’énergie promeuvent sans relâche les recherches sur les énergies renouvelables. Un scientifique français a récemment annoncé la possibilité de produire des carburants renouvelables à partir de manipulations génétiques sur des organismes unicellulaires.

Des bactéries comme biocarburants : quand la biologie rime avec biotechnologie blanche

Les recherches en vue de l’élaboration de biocarburants renouvelables et non polluants ne cessent de s’intensifier en biotechnologie. Biologiste reconvertis dans l’industrie de la biotechnologie blanche, Philippe Marlière semble avoir fait une découverte importante à partir de ses recherches sur les ressources renouvelables. Encouragé par son ami et collaborateur Marc Delcourt, Président Directeur Général de GBE ou Global Bioenergies, Philippe Marlière est bel et bien décidé à, prouver le bien-fondé de sa découverte et proposer des biocarburants plus efficaces et plus propres aux consommateurs.

Le projet ambitieux de Philippe Marlière consiste à produire des biocarburants à partir de bactéries génétiquement modifiées. Concrètement, le chercheur français manipule les gênes des microbes afin que ceux-ci puissent transformer à leur tour les sucres inclus dans les plantes et déchets organiques en molécule d’isobutylène. En clair, l’isobutylène est le gaz incolore et inflammable à même de produire facilement des biocarburants renouvelables. Les biocarburants produits à partir de ce procédé sont compatibles avec les voitures à essence, les voitures diesel et même les avions. Ces biocarburants peuvent également être produits en grande quantité à un prix relativement bas.

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