Nul besoin de le rappeler, la Conférence de Copenhague a accouché d’un accord politique non contraignant. Néanmoins, ¼ des chefs d’Etat présents lors du Sommet sont actuellement décidés à honorer cet accord. Face à un tel message d’espoir, le Premier ministre Danois Rasmussen convie les grands décideurs à se réunir pour de nouvelles négociations sur le climat.
Réchauffement climatique : Les engagements de Copenhague seront-ils respectés ?
La déception est certes évidente quant à l’issue des négociations engagées lors de la Conférence de Copenhague du mois de décembre 2009. Malgré l’optimisme encourageant de Ban Ki-moon avant et pendant la Conférence, le désir des grands décideurs d’assurer leur développement économique respectif a rendu impossible la formulation d’un accord juridiquement contraignant. Pour que le Sommet ne se traduise pas par un échec total, les chefs d’Etat ont toutefois élaboré un accord politique non contraignant. Une lueur d’espoir pour la santé climatique mondiale.
Puisque l’accord politique élaboré à Copenhague est non contraignant, les pays signataires refusant de l’honorer ne seront pas passibles de poursuites judiciaires. Faute d’assise juridique, tout devient une question d’honneur et de bonne volonté. Suivant les négociations de Copenhague, les pays signataires ont été conviés à proposer officiellement leurs objectifs en matière de protection du climat mondial avant le 31 janvier 2010. Afin de ne pas mettre la pression aux chefs d’Etat, les Nations-Unis ont décidé de rendre cette fameuse date butoir flexible.