Les produits Apple et le développement durable

En conflit avec l’association Greenpeace au début de la dernière décennie, la société Californienne co-fondée par le charismatique Steve Jobs a bien évolué en l’espace d’une décennie. Pour montrer ces améliorations significatives, l’organisation indépendante Electric Power Research Institue (ERPI) a analysé le coût électrique par an des terminaux iOS (iPad, iPhone).

Pour cela, l’ERPI s’est basé sur les prix pratiqués par EDF en France et une utilisation quotidienne de l’iPad demandant des recharges régulières. Le coût électrique est de 1.41€ par an ce qui est inférieur à une ampoule compacte fluorescente de 60 watts, dont le coût à l’année est estimé à 1,67 €.

À titre de comparaison le modèle de bureau iMac (modèle le plus haut de gamme) revient à 36.4€ par an. Pour l’organisme EPRI, l’iPad est une très bonne chose de ce point de vue dans le sens ou il peut remplacer d’autres appareils électroniques consommant bien plus d’énergie pour des activités semblables (surf sur internet, jeux,…).

L’étude s’est également étendue à l’iPhone, le coût électrique relatif à une utilisation quotidienne de l’iPhone 3G est de 0.26€ par an.

Apple veille depuis plusieurs années à l’optimisation de la consommation électrique de ses produits, pour dans un premier temps proposer des produits performants avec de très bonne autonomie et respecter les spécifications ENERGY STAR en matière d’efficacité énergétique. L’ordinateur de bureau Mac Mini propose une consommation énergétique 6.3 fois inférieur à la spécification ENERGY STAR. En l’espace de 6 ans, ce modèle a vu sa puissance électrique divisée quasiment par trois (13 W au lieu de 32 W) pour une puissance quadruplée et une baisse significative pour le dégagement de chaleur (44 BTU/h en 2011 contre 110 BTU/h en 2006).

En plus de consommations énergétiques revues à la baisse, les nouvelles gammes proposées sont conçues à partir d’aluminium hautement recyclable, également, le mercure, l’arsenic et le PVC ont été retiré des produits.

Malheureusement en fonction des régions du globe, l’impact de ces nouvelles technologies n’est pas le même. En France, le nucléaire fournit 78% de l’électricité consommée par les ordinateurs et infrastructures électroniques. Malgré la dangerosité de cette énergie et la difficulté dans le traitement de ses déchets, le nucléaire reste une des énergies les moins émettrices en CO2, avec jusqu’à 175 fois moins de CO2 émit par rapport à une centrale à charbon. L’impact des nouvelles technologies sur l’environnement dépend donc directement de l’endroit où ceux-ci sont utilisés.


Laisser une réponse

Vous devez être Se connecter pour écrire un commentaire.