Comment privilégier une économie durable?

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Redonner à chacun la place et la valeur qu’il mérite, voici en quelque sorte le but de l’économie durable. Elle consiste à réduire les intermédiaires entre les acteurs du marché économique, c’est-à-dire entre celui qui produit et celui qui achète le produit final. Dans l’économie durable, la répartition des richesses se fait de manière équitable, avec un souci de protection de l’environnement. Cette forme d’économie tend à se réaliser dans tous les domaines, bien que le secteur agricole soit le plus concerné.

De l’économie classique vers l’économie circulaire

Les dernières décennies ont vu notre économie fonctionner de façon linéaire. Autrement dit, le produit brut partait du producteur, et passait d’acteur en acteur, créant chacun des ‘déchets’ (exemple du plastique dans l’emballage), augmentant forcément le prix de départ pour se rémunérer, jusqu’au produit final vendu au consommateur, qui, lui aussi, terminait en déchet.

L’idée de l’économie circulaire, est de partir de ce constat que chaque acteur crée un déchet, mais, d’au lieu de le jeter, de le réutiliser. Ainsi cedit déchet devient une matière première pour un autre acteur de l’économie circulaire, jusqu’au produit final qui sera recyclable. Nous sommes ici en plein dans une économie durable.

Échanges monétaires et matériels plus transparents

Par là même, l’économie durable, qui responsabilise tout le monde, que ce soit dans sa capacité de production ou d’achat, nous offre plus de transparence sur la provenance du produit, mais aussi sur le coût réel du produit final. Moins d’intermédiaires signifient un prix plus juste.

Le retour aux circuits courts

Ce prix plus juste, nous le retrouvons grâce à ce que l’on appelle le circuit court. Ce modèle économique, en agriculture notamment, privilégie le contact direct entre le producteur et le consommateur. Il peut y avoir au maximum un intermédiaire qui aura simplement un rôle de distribution et non de spéculation du produit. Le circuit court, recrée le lien entre les acteurs. Il se déroule dans une zone géographique réduite, ce qui va, de surcroît, réduire considérablement le coût de transport. Au final, le producteur recevra plus que s’il vendait d’abord ses produits aux cicrcuits de la grande distribution ; le consommateur, payera un prix sans les ajouts des frais relatifs aux trop nombreux intermédiaires de l’économie classique… En revanche, le producteur va être amené à élargir ses compétences car il devra réaliser lui-même une majorité des actions qu’il ne faisait pas, comme l’emballage, le déplacement sur le lieu de vente peut-être ou la logistique. Le consommateur se déplacera peut-être chez le producteur. Mais cela rapproche les deux, toujours dans ces soucis de qualité et transparence.

Fonctionnement d’une Amap

Les circuits courts, ce sont par exemple la vente à la ferme, sur les marchés de producteurs, dans les coopératives de producteurs et consommateurs. C’est la vente d’un panier de légumes ou encore la vente sur abonnement que sont les Amap (associations pour maintien d’une agriculture paysanne). Le principe est simple : vous vous abonnez sur une liste de producteur de votre région et, moyennant un forfait, vous aurez chaque semaine ou toutes les deux semaines, un panier avec la production agricole des différents paysans participants. Vous pourrez récupérer votre panier à un endroit précis où se réunit l’amas. C’est l’assurance de produits frais, de qualité, de proximité. Pour une économie durable !


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