Caisse d’Assurance Maladie : Une diète de 2,48 milliards d’euros ?

La Sécu devra-t-elle se mettre au régime l’an prochain ? C’est en tout cas ce que préconise un rapport du Conseil de la Caisse National d’Assurance Maladie voté le mois dernier. Ce rapport prévoit en effet une réduction des coûts d’environ deux milliards et demi d’euros pour l’année 2014. Une coquette somme qui devrait passer avant tout par une révision des coûts des médicaments. Même si votre mutuelle vous semble meilleure que les autres (pour comparer rendez-vous sur Choisir-sa-Mutuelle.com), celle-ci n’est pas toujours la plus efficace pour ce qui concerne l’achat de médicaments (certaines ont leur spécialité comme La Mutuelle Générale avec l’aide à la personne).

Vous n’êtes pas sans savoir que l’industrie pharmaceutique est particulièrement réglementée en France et que les laboratoires ne fixent pas les prix comme ils le souhaitent. Ainsi quand un nouveau médicament sort sur le marché, industriels et représentants de la Cnam se réunissent afin de fixer le prix en fonction du coût de production (souvent très élevé) et du bénéfice pour la santé par rapport aux médicaments concurrents (ce qui va définir en somme si le médicament va bénéficier d’un remboursement ou non). Le remboursement est très important pour un médicament car, du côté du malade, cela lui permet de se soigner à moindres frais, et du côté du laboratoire, les ventes sont assurées. Or c’est sur le remboursement de certains produits que le Conseil prévoit de jouer pour réduire le colossal déficit de la Sécu.

En effet certains médicaments non-génériques, plus chers, ne proposent pas une efficacité accrue par rapport aux génériques. Or pour certaines familles de médicaments comme les statines (médicaments destinés à lutter contre le cholestérol), cet écart entre l’efficacité avérée par rapport aux génériques, et le prix reste très élevé. Aligner un grand nombre de produits leaders sur les prix des génériques, c’est donc l’un des pivots prévus par le conseil, mais pas seulement, puisqu’il pourrait bien également se focaliser sur les médecins et leur prescriptions. Il s’agirait en fait de les encourager à d’avantages prescrire des génériques, mais il y a fort à parier que la profession soit récalcitrante à accepter une ingérence de la Sécu dans leurs ordonnances.

ante à accepter une ingérence de la Sécu dans leurs ordonnances.


Laisser une réponse

Vous devez être Se connecter pour écrire un commentaire.