La viande in vitro, une solution écologique

La production de viande artificielle est devenue une piste écologique sérieuse d’après les études effectuées par deux universités européennes.Des chercheurs travaillent sur la production de viande artificielle

La production de viande fait partie des filières les plus polluantes pour la planète. C’est cette raison qui a conduit certains chercheurs à travailler sur l’élaboration de viandes artificielles fabriquées en laboratoire. Si la viande traditionnelle a encore de beaux jours devant elle, force est de constater que celle produite in vitro présente des arguments prometteurs. Étant encore à ses balbutiements, les recherches en laboratoire concernant la culture de cellules musculaires pourraient déboucher sur la commercialisation de viandes artificielles sous forme de carpaccios d’ici 5 ans. Il faudra ensuite attendre 5 ans de plus pour voir apparaître les premiers steaks in vitro, selon les prédictions scientifiques.

Faire face à une demande en viande de plus en plus importante

Toujours est-il que la demande mondiale en viande devient de plus en plus importante à cause notamment de l’amélioration du niveau de vie dans les pays émergents tels que la Chine ou l’Inde. Une évolution qui risque d’avoir un impact négatif sur l’environnement ainsi que sur les cultures céréalières. L’accroissement de la production de bétails risque également d’accentuer la déforestation et augmenter la production de gaz à effet de serre. Selon une étude réalisée par les universités d’Oxford (Grande-Bretagne) et d’Amsterdam (Pays-Bas), la production artificielle de viande constituera une solution de substitution dont les avantages écologiques sont loin d’être négligeables.

La viande in vitro et ses arguments écologiques

Ainsi les chercheurs des deux universités ont affirmé que l’élaboration de viande in vitro émettrait une quantité de gaz à effet de serre de 96 % inférieure à celle émise par la production traditionnelle de viande. D’un point de vue énergétique, la consommation en énergie inhérente à la production d’une certaine quantité de viande serait, en fonction du type de chair, de 7 % à 45 % moindre que celle nécessaire à la production par élevage d’une même quantité de viande. Les autres arguments de poids affirmant que la fabrication de viande en laboratoire ne mobilisera que 1 % des terres dédiées à l’élevage du bétail et seulement 4 % de l’eau consommés par ce dernier.


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